Le vieux samurai et le pot en terre cuite

C’est l’histoire d’un vieux Samurai qui n’avait que 3 élèves mais ils étaient parmi les fleurons des élèves qu’on puisse avoir un jour.
Les 3 élèves avaient l’habitude de s’entrainer très dur, afin de devenir les plus rapides dans leurs techniques et le dégainé de leur sabre. Le vieux samurai les regardaient, et il lui semblait que 2 d’entre-eux brillaient particulièrement dans la rapidité d’exécution. Cependant le troisième ne dé-méritait pas non plus car, il avait un esprit de zénitude plus développé qu’eux. 
Les 2 brillants élèves nourrissaient une jalousie féroce envers le 3ième. Ce dernier était cependant moins rapides qu’eux parce qu’il était de loin leur aîné et n’avait plus toute la fraicheur de sa jeunesse.
Cette jalousie exaspéra le vieux maitre qui fit l’expérience suivante. 
Il les convoqua et les défia tous les 3, à agir le plus rapidement possible. Il prépara 3 pots en terre cuite.
Sans les informer, le vieux samurai placa un des vieux pot en terre cuite au dessus d’une porte entre-ouverte, et demanda à chacun d’ouvrir la porte, l’un après l’autre, en commençant par les 2 guerriers les plus vaillant.
Le premier fut surpris de voir le pot tomber, mais il dégaina son sabre et eu le temps de fendre le pot en 2 parties avant qu’il ne touche le sol.
Le vieux samurai remis un autre pot au dessus de la porte et appela son deuxième élève,
Il fût tout aussi surpris, mais dégaina son sabre si vite qu’il eu le temps de fendre le pot en 4 morceaux avant qu’il ne touche le sol, de loin meilleur que le premier élève…
Le vieux samurai mis alors le dernier pot au dessus de la porte et appela son troisième élève…
il aperçut aussitôt le pot tomber, le rattrapa d’un geste court et précis de ses 2 mains, le posa au sol, et demanda au vieux maître ce qu’il devait en faire.
Le vieux maitre se tourna vers ses 2 jeunes élèves et leur dit:
« le véritable combat, est celui de votre propre vie, le seul qui puisse avoir lieu pour devenir meilleur. Etait-il nécessaire de dégainer vos sabres, et briser ces 2 pots, alors qu’un simple geste suffisait à rétablir l’équilibre ? »
Les 2 élèves s’en allèrent avec tristesse, mais avait enfin compris, que leur orgueil leur avait masqué la face sur la réalité des choses.
Auteur: Etienne Evrard

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